Questions fréquentes

La foire aux questions sur la sophrologie et les thérapies comportementales et cognitives

Questions pratiques

Trouvez ici les réponses aux questions les plus fréquentes sur un accompagnement sophrologique.

Pour qui ?

La sophrologie et les thérapies comportementales et cognitives sont accessibles à tous.
Pas besoin de condition physique particulière, ni de limite d’âge, le thérapeute adapte sa séance à la personne : les enfants , les ados , les jeunes , les moins jeunes, … tout le monde peut pratiquer.

Comment choisir mon sophrologue ?

La profession de sophrologue n’est pas encore réglementée par l’état, ce qui a ouvert la porte à quelques abus et beaucoup de rumeurs sur une possible intrusion des sectes dans l’entreprise par le biais de la sophrologie.

Pour vous aider à trouver un sophrologue de confiance, vous disposez de deux éléments pour vous assister : les centres de formation reconnus par l’état et les syndicats qui fédèrent la profession.

Vos recherches devront donc privilégier les professionnels :

  • Issus d’écoles dont le diplôme est inscrit au Registre National des Certifications Professionnelles (RNCP). Cette inscription est un gage de qualité de la formation;
  • Inscrit auprès d’un des syndicats qui régissent la profession. Ces organismes, comme le Syndicat des Sophrologues Professionnels, imposent des critères assez stricts à leurs membres (minimum de 300 h de formation, refus des formations à distance…) et imposent le respect d’un code de déontologie;
  • Les syndicats proposent généralement des annuaires de leurs membres. Il devient donc relativement facile de trouver un professionnel proche de votre entreprise.

Comment choisir mon praticien TCC ?

Les TCC sont le plus souvent pratiquées par des psychiatres et des psychologues formés spécifiquement. Elles peuvent également être proposées par des praticiens ayant suivi une formation spécifique. Mais certaines personnes n’ayant pas de formation sérieuse proposent également des séances en TCC. Il faut donc rester prudent dans le choix de son thérapeute.

Il est conseillé de rencontrer au moins deux thérapeutes et de choisir celui avec qui vous vous sentez le plus en confiance. Évitez les approches à la mode qui promettent de résoudre vos problèmes rapidement, qui exigent de couper les liens avec votre entourage ou de rejoindre un groupe fermé. N’hésitez pas à demander à votre thérapeute les détails de sa formation et sa manière de travailler. Vous pourrez ainsi mieux déterminer s’il peut vous aider à résoudre votre problème.

Le thérapeute doit respecter certains points :

  • Il ne vous embarque pas tout de suite dans une thérapie.
  • Il partage avec vous comment il voit votre problème afin que vous en discutiez librement.
  • Il vous explique comment va se passer la thérapie.
  • Il met au point avec vous des objectifs réalistes.
  • Il accepte vos questions et vos remarques.
  • Il ne cherche pas à devenir votre ami ou votre gourou.
  • Il ne se sent pas obligé de dire du mal des autres écoles de thérapie.
  • Il accepte que vous interrompiez la thérapie, sans essayer de vous culpabiliser ou de
    vous angoisser, mais après avoir donné son avis sur ce point.

De combien de séances vais-je avoir besoin ?

La sophrologie comme les thérapies comportementales et cognitives sont des activités de progression. Votre investissement dans cette pratique permettra de définir ce dont vous avez besoin. Quelques séances peuvent suffire pour apprendre des techniques la pratique de la relaxation dynamique composée que vous pourrez réutiliser en toute autonomie. Certains accompagnements peuvent nécessiter plus de temps, en fonction de la problématique. L’accompagnement peut être séquencé, en fonction de votre besoin. Libre à vous ensuite de continuer en fonction de vos besoins, en individuel ou en groupe. Dans tous les cas, vous bénéficierez d’un accompagnement personnalisé.

Y-a-t-il des contre-indications à la sophrologie ?

La sophrologie n’est pas appropriée aux personnes atteintes de troubles psychiatriques. Le sophrologue orientera la personne souffrant de tels troubles vers un psychiatre pour une prise en charge adaptée.

La sophrologie est-elle remboursée ?

Certaines mutuelles remboursent les séances de sophrologie en individuel.

Dans tous les cas, à l’issue de chacune de nos séances, une facture vous sera adressée par email. Il s’agit d’une obligation légale pour le sophrologue, qui pourra alors vous permettre de demander le remboursement de votre séance à votre mutuelle.

Quel est le rôle d'un sophrologue ?

Le sophrologue est un professionnel de la relation d’aide. Il utilise la sophrologie comme méthode d’accompagnement ou comme technique thérapeutique.

Quels que soient les thèmes abordés, l’objectif d’un sophrologue est de permettre aux personnes qui s’adressent à lui d’avoir conscience et de maîtriser les facteurs qui interviennent dans la relation à ce qu’elles vivent, parfois face à une difficulté de vie, mais aussi quand tout va bien dans un but d’épanouissement personnel ou d’efficacité.

Mais plus qu’à l’histoire ou aux difficultés d’une personne, le sophrologue va s’intéresser à sa façon actuelle de vivre les choses, ce qu’elle ressent, ce qu’elle se dit, ce qu’elle fait, ce qu’elle souhaite.
C’est ce que l’on appelle l’approche centrée sur la personne.

Un sophrologue va établir une collaboration et accompagner une personne vers ses objectifs. Il met à disposition une démarche, des exercices, dont chacun pourra user librement en étant toujours l’acteur de son cheminement.

Quel est le rôle d’un praticien en thérapie comportementale et cognitive ?

Quels que soient les thèmes abordés, le praticien en thérapie comportementale et cognitive cherche à modifier la relation de la personne à son symptôme plus que le symptôme lui-même. Le thérapeute TCC aide le patient à accepter les symptômes à savoir les émotions, les pensées automatiques et les ressentis physiques, au lieu de les fuir.

Le principe qui est au centre des TCC est la notion d’apprentissage. L’idée sous-jacente est que bon nombre des situations qui nous posent problème viennent du fait que nous n’avons pas appris à gérer certaines situations, ou que la réaction que nous avons apprise est utilisée de façon inadaptée ou avec une fréquence exagérée.

Le travail en thérapie cognitive comportementale consiste donc à apprendre de nouvelles façons de faire face à ces situations qui posent problème.

Le thérapeute TCC est présent pour vous poser des questions, vous conseiller, éclairer vos points d’ombre et par extension vous aider à trouver des solutions. Il vise également à vous transmettre des d’outils capables de vous aider à gérer votre vie quotidienne en toute autonomie. 

Que suis-je en droit d’attendre de ma thérapie ?

En tant que personne prise en charge dans le cadre d’une thérapie, vous avez des droits inaliénables :

  • Le droit d’être écouté. Si votre thérapeute ne vous écoute manifestement pas, et ce, de façon régulière (tout le monde peut être fatigué un jour), s’il a souvent l’air pressé ou agacé par vos propos, posez-vous des questions sur sa capacité à vous aider.
  • Le droit de recevoir des réponses aux questions que vous vous posez : à quelle école appartient le thérapeute ? Quels sont ses diplômes, quelles sont ses méthodes ? Pourquoi utilise-t-il telle ou telle technique ?
  • Le droit de recevoir les meilleurs soins possibles en l’état des connaissances actuelles. La psychothérapie, comme la médecine, comporte ce qu’on appelle une ‘‘obligation’’ de moyens, et non de résultats. Le thérapeute ne peut vous garantir la guérison. Par contre, il doit s’engager, s’il accepte de vous soigner, à faire de son mieux pour vous guérir.

De façon générale, vous pouvez attendre une meilleure adaptation à votre environnement et une meilleure liberté de décision dans votre vie est au fond le but direct ou indirect de toute thérapie.

Mais thérapie ne veut pas dire magie. Il est préférable de savoir ce qu’elle peut vous apporter : mieux se connaître et mieux s’exprimer, modifier peu à peu des petits comportements quotidiens ; et ce qu’elle ne peut pas vous garantir : une métamorphose complète, rapide, facile, des succès immédiats…

En savoir plus sur la sophrologie et les thérapies comportementales et cognitives

Découvrez les principales idées reçues sur la sophrologie et ce qui la différencie d’autres pratiques thérapeutiques.

Ce que n’est pas la sophrologie

  • De la relaxation :
    Même s’il est utile de savoir se détendre, la relaxation n’est pas une fin en soi en sophrologie mais plutôt un outil.
  • De l’hypnose :
    Il n’y a aucune suggestion inductive du sophrologue, la sophrologie développe au contraire l’autonomie et la participation active.
  • Une sorte de yoga :
    Même si le corps occupe une place centrale dans la démarche, il n’y a ni posture spéciale, ni croyance, ni philosophie en sophrologie.
  • De l’autosuggestion :
    La sophrologie développe une qualité de conscience ; il ne s’agit en aucun cas de voir la vie en rose ou de s’auto-suggérer que tout va bien (méthode coué).
  • Une méthode « magique » :
    Elle ne l’est ni au niveau des techniques qui s’appuient sur la recherche scientifique, ni dans la pratique qui est un entraînement volontaire et méthodique.
  • Du massage :
    Il n’y a aucun contact physique entre le sophrologue et la personne qu’il accompagne

Quelle est la différence entre la relaxation et la sophrologie ?

La différence entre sophrologie et relaxation est souvent mal perçue.

La relaxation vise essentiellement la décontraction neuromusculaire, l’économie des forces nerveuses, et la détente physique et psychique. Son but premier est le repos et la recharge énergétique.
L’objectif de la sophrologie est d’aider la personne à évoluer pour pouvoir porter un regard différent sur son quotidien, pour réagir autrement, pour se préparer à l’action. La détente recherchée en sophrologie va donc au-delà du simple relâchement musculaire. Elle est beaucoup plus profonde: elle doit contribuer à maintenir le corps en bonne santé, en jouant également sur les organes et la circulation sanguine. Le travail se fait au niveau corporel, émotionnel et mental, c’est-à-dire dans les différentes structures de la conscience. Ainsi, si la détente en relaxation est un objectif, en sophrologie, elle est un moyen.

Dans la méthodologie sophrologique, la relaxation n’est donc qu’un des nombreux outils dont nous usons pour agir sur la conscience, tels la respiration, les postures, les exercices physiques, la méditation, l’imagination, la mémoire…

Quelle est la différence entre l’hypnose et la sophrologie ?

La sophrologie et l’hypnose sont deux techniques à la fois similaires et différentes.

Le sophrologue agit sur le conscient et la conscience, alors que l’hypnose s’intéresse à l’inconscient. Le patient est donc plus autonome, plus acteur lors des séances, la sophrologie s’intéressant plus au sujet qu’au problème. Elle centre son action sur le mental, le corps et les émotions.
La sophrologie aide le sujet à augmenter sa structure psychique et physique, le rendant ainsi plus apte à trouver ses propres solutions.

L’hypnose est plus directive. Elle cherche à obtenir un résultat bien défini et va demander à l’inconscient du sujet de résoudre directement le problème.
L’hypnose tente de traiter le problème à la source et non pas de corriger les conséquences, une séance d’hypnose permet ainsi de traiter des addictions ou des troubles alimentaires en remontant jusqu’à l’origine via l’inconscient, là ou la sophrologie tente d’apporter des réponses pour soulager les maux sans forcément agir sur la cause principale.

Quelles sont les différences entre les thérapies cognitivo-comportementales, la psychothérapie et la psychanalyse ?

Au-delà de ce qui distingue les différents « psys » (le psychiatre, le psychologue, le psychothérapeute et le psychanalyste), il n’est pas toujours facile de se repérer entre toutes les approches qu’ils proposent.

Le “comment”.

Les TCC (thérapies cognitivo-comportementales) se revendiquent comme découlant d’une approche scientifique et donc reproductible. Elles font partie des thérapies brèves. Les TCC ont pour particularité de s’attaquer aux difficultés des personnes dans leur environnement présent. Les TCC s’intéressent d’une part à soulager les manifestations d’un problème psychique afin de passer l’épisode douloureux (dépression, phobie, anxiété généralisée, etc.). D’autre part, dès que la personne est dans un état psychique permettant un travail cognitif, le travail de fond commence. Ce travail permet d’identifier les conflits et les schémas limitant pour la vie de la personne. Ce travail en profondeur va permettre d’amener non seulement à la compréhension des problèmes et de ses racines, mais aussi à modifier les schémas dysfonctionnels.

Cette technique ne s’intéresse donc pas à “comprendre” le passé, mais à apaiser le symptôme douloureux “ici et maintenant”.

Le “pourquoi”.

La psychanalyse désigne un mode de traitement psychologique qui se base sur les concepts liés aux processus mentaux inconscients. L’approche de la psychanalyse prend en compte la personne dans sa totalité. Ici, la durée n’est pas connue à l’avance et la thérapie ne se fixe pas pour objectif d’être brève à tout prix. Le symptôme est considéré comme le signe d’une souffrance qui n’est pas parvenue à se dire autrement. La psychanalyse cherche avant tout à accompagner la personne qui souffre vers le sens et l’origine de son symptôme. Le constat étant que les gens sont la plupart du temps inconscients des facteurs déterminants leurs émotions et leurs comportements. Le but est de parvenir à la guérison de l’analysé, qu’il comprenne et modifie son rapport à son histoire afin d’être capable d’y rechercher les ressources nécessaires pour sortir de l’impasse dans laquelle il se trouvait.

Cette technique va donc se baser sur l’analyse du passé de la personne pour comprendre le symptôme, afin de le faire disparaître. 

Le fonctionnement de la sophrologie et les thérapies comportementales et cognitives

Qu’est-ce que la “méthode” de la sophrologie ? Comment fonctionne-t-elle ? En quoi peut-elle aider ? 

L'histoire et les origines de la sophrologie

La Sophrologie a été créée dans les années 60 à Barcelone par le Dr Alfonso Caycedo (neuropsychiatre), dans le but d’apaiser la souffrance de ses patients.

Son approche résolument médicale initialement, va aujourd’hui bien au-delà du domaine de la santé, et les champs d’applications de la Sophrologie dans la vie quotidienne sont désormais très vastes (milieu sportif, professionnel, scolaire, sphère privée, etc.).

La Sophrologie est une synthèse des techniques orientales de méditation, de yoga et de zen appliquées au monde occidental. Ses bienfaits ont été prouvés d’un point de vue neurophysiologique et la pratique de la Sophrologie est aujourd’hui totalement acceptée et particulièrement appréciée (notamment pour son efficacité dans la gestion du stress et des émotions).

Le fonctionnement des thérapies comportementales et cognitives

La thérapie cognitive et comportementale (TCC) est une thérapie brève approuvée par les scientifiques. Elle est basée sur la connaissance, c’est-à-dire les pensées parfois négatives que l’individu développe lui-même. Souvent, celles-ci provoquent un profond mal-être et peuvent même pousser vers des comportements névrotiques (phobies, troubles du comportement, addictions, dépendances). Le thérapeute en TCC va interagir avec son client en l’aidant à corriger ses blocages et l’éduquer vers de nouveaux comportements plus positifs.

Une thérapie comportementale et cognitive est généralement interactive, une relation entre le thérapeute et le client se crée. De ce fait, la TCC se veut pédagogique et explicite. Le praticien détecte la source des souffrances du client, puis en vient une élaboration des objectifs correspondants aux techniques qui vont permettre de les atteindre.

Une étape importante de la TCC est l’analyse fonctionnelle. Cette thérapie permet de comprendre les moments difficiles évoqués par le patient (anxiété, conflits,tristesse, troubles émotionnels négatifs..) et particulièrement comment les différentes émotions ressenties par le patient sont importantes.

L’analyse fonctionnelle, étape fondamentale de la TCC, permet de distinguer les comportements négatifs et de considérer des méthodes et des buts à atteindre ainsi qu’une approche thérapeutique appropriée. Elle est réalisée au début de la TCC et peut être modifiée tout au long des séances si des nouveaux comportements “problématiques” apparaissent.

Parmi les exercices et les techniques essentielles de la TCC, on peut citer les suivantes :

  • Les exercices comportementaux : le thérapeute se base sur l’apprentissage de nouveaux comportements tels que la connaissance de soi.
  • Les exercices cognitifs : qui se focalisent sur les pensées illusoires et inappropriées en apprenant à les changer ou à les reconstruire, d’une façon adaptée.
  • Les exercices émotionnels : cet exercice permet d’amplifier l’acceptation et la connaissance des diverses émotions pour apprendre à mieux les modérer.
  • Les exercices corporels : permet au client de se détendre aussi bien sur le plan physique et psychologique.

Les conséquences de l’exécution de ces exercices, réalisés pendant les séances et en autonomie, sont analysées avant de poursuivre une séance de TCC ou de l’arrêter.  

Troisième vague ?

Il ne s’agit plus de modifier un comportement problématique, comme dans l’approche comportementale, ou une pensée dysfonctionnelle, comme le préconise la thérapie cognitive, mais de changer le rapport de l’individu à son symptôme, à sa pensée, à ses émotions. La notion d’acceptation rend compte de ce changement de perspective thérapeutique.

Qu’est-ce que la thérapie ACT ?

La thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT, à prononcer en un mot comme « acte ») repose sur des acquis récents de la psychologie suggérant que des stratégies centrées sur le contact avec le moment présent et l’acceptation de ce qui est éprouvé, pensé et ressenti peuvent utilement compléter les approches classiques visant plus directement des modifications cognitives et comportementales. Ce n’est qu’en acceptant ce que nous ne pouvons pas changer que nous réussissons à dégager les ressources nécessaires pour agir là où c’est possible afin d’orienter notre vie dans le sens des valeurs qui nous sont chères. L’ACT nous apprend à donner à nos pensées et à nos émotions douloureuses la place qui leur revient car elle considère que les efforts pour éviter la souffrance inévitablement liée à la condition humaine jouent un rôle de premier plan dans le développement et le maintien d’un large spectre de psychopathologies. Le but premier de la thérapie n’est pas la réduction des symptômes mais l’augmentation de la flexibilité psychologique afin de favoriser l’engagement dans des actions contribuant à la construction d’une existence riche et pleine de sens…”.

Savoir comment nous pouvons nous retrouver piégés ne nous aide pas nécessairement à nous sortir du trou ! Au-delà de “comprendre pourquoi”, l’ACT c’est avant tout des méthodes concrètes qui permettent d’avancer.
L’ACT entraîne l’Acceptation au service de l’Engagement. Vivre avec ce que nous ressentons, au service d’avancer vers ce qui est important. L’ACT est une méthode progressive qui permet l’apprentissage d’une nouvelle façon de vivre avec nos pensées et ressentis difficiles. Quand la lutte n’a pas marché (ou ne marche plus) l’ACT propose une alternative pragmatique qui permet de retrouver le chemin de ce qui est vraiment important pour nous dans la vie.
L’ACT est une méthode progressive et pragmatique permettant une évolution graduelle.

Des essais cliniques contrôlés randomisés ont montré l’effet bénéfique de cette approche dans des troubles psychiatriques aussi variés que les troubles de l’humeur, les troubles anxieux, les troubles psychotiques, les troubles addictifs, les troubles du comportement alimentaire, la trichotillomanie ainsi que le trouble de la personnalité borderline. L’ACT a également montré son utilité dans la prise en charge de la douleur chronique, la gestion du stress au travail et la souffrance psychologique des patients atteints de maladie chronique.

Qu’est-ce que la psychologie positive ?

La psychologie positive est une discipline récente, fondée en 1998 par Martin Seligman. Elle est fondée sur les moyens et les conditions qui mènent au fonctionnement optimal d’une personne, d’un groupe ou d’une organisation.

La psychologie moderne s’intéresse uniquement aux maladies mentales et aux troubles psychiatriques : comment traiter une dépression, comment vaincre une angoisse permanente, comment surmonter une timidité… Dans cette approche, l’être humain est uniquement considéré comme un résultat. Il est le fruit de son passé, en particulier de son enfance, mais aussi de ses pulsions et de certaines forces biologiques.

L’idée de Martin Seligman est de dire qu’il est tout aussi important de s’intéresser à l’autre versant des choses : le fonctionnement optimal de l’individu et non plus ses troubles, son potentiel de bonheur et d’épanouissement, et non plus uniquement les différentes maladies psychologiques qui peuvent l’affecter. 

Elle cherche donc à comprendre et à favoriser tout ce qui permet l’épanouissement personnel.

Son objectif est de favoriser l’épanouissement et l’accomplissement de soi, que ce soit au niveau d’un individu, du groupe ou de la société. Elle étudie le fonctionnement optimal et tout ce qui détermine le bien-être.

La psychologie positive est souvent confondue avec la « pensée positive » qui repose sur des ouvrages populaires, sans crédit scientifique. La psychologie positive est un domaine de la psychologie, reconnu et développé par des psychologues professionnels et qualifiés, sur la base de recherches scientifiques.

La psychologie positive, à travers une méthode scientifique, cherche à déterminer ce qui rend une personne épanouie, qui va de l’avant, franchit les difficultés et va toujours vers un plus grand bonheur. Elle permet de réfléchir à l’amélioration du bien-être humain, en se concentrant sur l’étude de ce qui construit la santé, et non seulement sur ce qui l’entrave. 

Elle s’intéresse au fonctionnement optimal de l’être humain à travers plusieurs caractéristiques :

  • Les expériences subjectives, comme les émotions positives : le bonheur, le bien-être, la satisfaction et l’optimisme.
  • Les capacités de résilience, c’est-à-dire la capacité à surmonter un évènement difficile (deuil, perte d’emploi, ou rupture amoureuse par exemple).
  • Les traits de personnalité positifs comme la gratitude, la sagesse, le courage, ou la curiosité.
  • Les valeurs positives véhiculées par la société, comme le respect, la civilité et le travail.
  • Son objectif est de développer la capacité à aimer et à être aimé. Elle permet de donner du sens à ses actions, de se sentir responsable de ce que l’on peut changer, et d’être résilient face à ce que l’on ne peut pas éviter.

La psychologie positive est très accessible et populaire auprès du grand public. Elle permet de développer et de gérer de nombreux aspects de la vie comme la joie de vivre, le succès, la confiance en soi, les projets personnels, ou les événements difficiles par exemple. Il est donc très facile de l’appliquer au quotidien.

Elle utilise différentes techniques :

  • Écrire dans un journal (au moins une fois par semaine) les événements les plus positifs qui ont été vécus et la façon on y a contribué.
  • Établir de nouvelles relations régulièrement en communiquant avec les nouvelles personnes que l’on rencontre.
  • Communiquer ses émotions avec son entourage, sans refouler ni garder pour soi.
  • Développer son attention sur le moment présent.
  • Développer sa créativité pour résoudre des problèmes.
  • Elle encourage l’épanouissement personnel et le fonctionnement optimal à travers le développement de toutes les potentialités de la personne. L’ouverture à de nouvelles possibilités de progrès au quotidien permet de lutter contre le sentiment d’enfermement et de routine.

Qu’est-ce que peut m’apporter une méthode psycho-corporelle ?

La sophrologie est une méthode psycho-corporelle tirant ses sources dans diverses disciplines telles la méditation, le yoga, la relaxation, l’hypnose et la psychologie. Développée par le neuropsychiatre colombien Alfonso Caycédo, la sophrologie, à travers des exercices simples et accessibles à tous, vise à :

  • Une détente mentale et physique bienfaisante.
  • La prise de conscience de vos sensations corporelles et des modes de fonctionnement de votre esprit.
  • L’harmonisation corps-esprit.
  • La dynamisation de vos capacités et de votre aptitude à positiver votre existence en accord avec vos valeurs.

Ce travail sur le corps et l’esprit entraîne des réactions physiologiques (régulation de votre métabolisme : système cardiovasculaire, rythme cardiaque, digestion, immunité, etc.) et psychique (gestion des émotions, régulation du stress, lâcher prise, développement de vos capacités, etc.) qui impacteront positivement votre existence.

En quoi “prendre conscience de mes capacités” peut-il être bénéfique sur mon état physique et mental ?

La sophrologie va vous permettre de mieux vous connaître et de prendre du recul sur ce que vous êtes et sur ce que vous voulez. La méthode vous amène à réévaluer vos modes de fonctionnement, votre rapport aux autres et à vous-même. Vous parvenez à vous défaire de vos schémas préétablis souvent sources de blocages, pour porter un nouveau regard sur les choses. Se renouveler est la clé du changement. Vous regagnez en confiance et redevenez acteur de votre existence. C’est en cela que la sophrologie vous permet d’évoluer positivement, de développer vos capacités d’adaptation pour une vie plus harmonieuse, sereine et productive. C’est aussi en cela qu’elle pourra voir un impact positif sur votre état physique et mental.

Avec la pratique, la Sophrologie peut développer détente, bien-être, connaissance de soi, confiance en soi, prise de recul, estime de soi, écoute de son corps, retour à soi, épanouissement, vécu des émotions, lâcher prise…

Comment des exercices basés sur la visualisation peuvent-ils m’aider ?

La sophrologie repose sur des exercices articulés sur la détente musculaire, la relaxation dynamique et les visualisations. Il a été démontré, en neurologie, que les actions imaginées produisent des changements au sein des réseaux neuronaux, de la même façon que celles réellement effectuées. Des objectifs vécus en visualisation et en état modifié de conscience activent l’imaginaire et permettent l’exploration de nouveaux processus d’élaboration.
En aidant l’individu à retrouver une aisance corporelle, à lâcher-prise, à se reconstruire dans sa dimension physique et psychique, la sophrologie invite à une toute nouvelle expérience de soi pour guérir petit à petit de ses compulsions et trouver sa liberté intérieure.

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